Family Stories of Immigration

From Family Stories from Lord Dufferin P.S. June 1999 (TDSB), Helen Bryce : Project Director

Coming to Canada by Van Quan Phu, Grade 7

My Mom and I came over to Canada because back in Vietnam we were poor and because my aunt, uncle, grandmother and grandfather lived in Canada. My mom swore that if she could make it over to Canada she would cut her hair bald.

It all started when my mom, aunt, uncle and I left Vietnam on a boat. There were a lot of people, about 40, so we had to eat less. When we got onto the Ocean there were storms and lightening. At the time I was only 2 years old. My aunt and uncle thought they were going to die. My uncle got a rope so he, my mom, my aunt and I could tie our hands together so that if we died and floated to land people would bury us together.

But the next morning, the storm and lightening stopped. We were so happy that we hadn’t died. We went to Singapore and we were separated from my aunt and uncle. We lived there for a while. Then the people from Canada came to test people to see if they knew how to speak English, but my mom failed. They sent us to the Phillipines. My mom and I stayed there for 4 years. By then, my mom had my two year old brother and a sister, just born.

Soon after, the people from Canada came again. This time my mom passed and they sent us to Canada. The church people took care of us. They gave us food and clothing. They asked if we wanted to live in a church in Mississauga. My mom said no because then my aunt, uncle, grandmother and grandfather lived in Toronto. She wanted to be near them. The people helped us to get a house to live in because we didn’t have a father and this is where we live now.

When I Came to Canada by Nurussama Islam, Grade 5

I was born in Bangladesh and I was 6 years old when I came to Canada. I was happy in Bangladesh but I had to move because my dad was in Canada. When I came to Canada, girls picked on me. They made fun of my English and said that I wasn’t a nice girl. I felt bad and I didn’t have many friends. I had one friend and she was picked on, too. She was from Bangladesh, too. When we were playing in the sandbox, three girls were putting sand on Safali’s hair. They made her sad.

After a few days, I moved to this school and I made some nice friends here. I like this school. People are nice. Now I am happy but I still miss my cousins in Bangladesh.

Additional Immigration Stories

Des récits d'immigration des jeunes

De Chez moi ... Chez toi ... Chez nous ... Témoignages de jeunes immigrants, 2e volume. (2019). CAFLA, SHERPA, l'Université McGill et le CIUSSS. Montréal.

Mon passage d’Haïti vers le Canada

Ma vie était parfaite, jusqu’au jour où un évènement a surgi et a tout bouleversé.

Quand j’étais en Haïti, c’est-à-dire dans mon pays natal, j’étais très heureux parce que toute ma famille était près de moi, alors je savais que je ne craindrais rien tant que je serais près d’elle. Mais un jour, la crainte s’est installée dans le pays à cause des politiciens mécontents, alors cela a provoqué des manifestations qui ont mis le pays à feu et à sang. De jour en jour, cela devenait de plus en plus dur. J’ai raté plusieurs jours d’école parce que les manifestants barraient les routes et brûlaient des pneus. Ma famille et moi, nous avons surmonté tout cela avec courage. Je gardais toujours l’espoir qu’un jour cela changerait.

En voyant tous les dégâts causés par les manifestants, mon père a jugé bon que je vienne au Canada avec lui. J’étais joyeux et triste en même temps. J’étais content à l’idée de quitter mon pays pour aller dans un autre qui est stable et qui pourrait me donner plus d’avantages et d’opportunités. J’étais triste parce que ma mère et mon frère ne pouvaient pas venir avec moi.

Depuis ce jour-là, je me suis mis un objectif en tête qui était de faire tout mon possible pour les faire venir près de moi pour que nous soyons tous réunis et heureux. Dès mon arrivée à Montréal, mon père m’a inscrit dans une école qui porte le nom de Louis-Joseph- Papineau. Pendant le premier mois, j’avais un peu peur et j’étais stressé, mais après avoir appris à mieux connaître mes camarades de classe et à les côtoyer, je me suis senti beaucoup mieux. Grâce à la patience de mon professeur qui m’a permis de m’intégrer et de surmonter mes peurs.

Avant de voyager, je ne savais pas quels sentiments j’éprouverais ; de la peur, de la tristesse ou de la joie, mais en fin de compte, je les ai tous ressentis.

Mon histoire au Canada

De quel pays viens-tu ? Je viens du Japon. Je crois que tout le monde adore son pays. J’adore beaucoup le Japon, alors ce n’était pas facile de quitter mon pays.

Il y a 2 ans, mes parents m’ont dit que toute ma famille déménagerait au Canada. Bien sûr, il fallait les suivre. Ils souhaitaient que j’apprenne deux langues ou plus pour communiquer avec les gens qui viennent d’autres pays. Leur idée était vraiment géniale. Je voulais aussi être capable de communiquer avec eux, mais je n’étais pas heureuse de cette nouvelle. Vous savez, je n’avais pas envie de quitter mes amis. J’étais toujours avec eux depuis mon enfance. Ils sont comme ma deuxième famille pour moi. J’avais prévu aller au même lycée que ma meilleure amie, je le lui avais promis. Je lui ai confié que j’allais déménager au Canada, même si je m’inquiétais qu’elle soit en colère contre moi, puisqu’elle est ma meilleure amie quand même. D’abord, elle a été surprise, après elle a pleuré devant moi. Elle m’a posé beaucoup de questions comme la raison de mon départ. Je n’ai pas répondu à toutes ses questions, car j’ai pleuré aussi comme elle.

Quelques jours après, j’ai dit au revoir à mes camarades. J’ai reçu beaucoup de lettres. Je les ai lues dans l’avion. Ma meilleure amie m’a écrit beaucoup de choses dans une lettre. J’ai pleuré, mais j’ai ri en même temps, parce que le contenu de sa lettre était très drôle. Quand je suis arrivée au Canada, j’étais confondue. Tous ces gens qui parlaient le français, je pensais que je ne pourrais jamais l’apprendre. J’avais raison. C’était difficile de l’apprendre. Personne ne parle le japonais à l’école. Je ne pouvais rien faire sauf pleurer. Il y avait beaucoup de gens qui m’avaient demandé pourquoi je pleurais. Je ne pouvais pas répondre à cause de mon vocabulaire. À ce moment-là, je ne savais pas comment expliquer la situation et mes sentiments. Il y avait certaines personnes qui rigolaient, mais il y avait aussi quelques personnes qui essayaient de m’aider. Je leur suis très reconnaissante. Après ça, j’ai eu plein d’expériences au Canada et beaucoup d’amis qui sont drôles et bizarres. Je les adore tellement. Je vais voir plein de choses qui sont intéressantes au Canada à partir de maintenant.

Récits immigrants supplémentaires

Do you have a contemporary story to suggest? Let us know using the Feedback button!